16/02/2008

Weder Noch

Je suis tombée par hasard sous le charme de cette vieille chanson, interprétée ici par le chanteur de Blumfeld.
Renseignements pris, c'est Georg Kreisler qui en est l'auteur, une star du cabaret viennois qui a du fuir l'Autriche en 1938.

"Weder Noch" parle pour ces migrants qui, contraints à l'exil, n'appartiennent plus à aucun pays et ne peuvent se sentir chez eux nulle part.

En tout cas, je crois que je me suis faite pour de bon aux sonorités de la langue allemande...que j'aime de plus en plus...(sans pour autant la parler beaucoup mieux qu'à mon arrivée, mais ça doit être une question de maturation!)




Les paroles en V.O (j'aimerais bien faire vérifier la traduction que j'ai faite avant de la poster ;)

Meinen Sie, es ist leicht?
Meinen Sie, es ist schwer?
Weder noch, glauben Sie mir.

Meinen Sie, es ist faul?
Meinen Sie, es ist fair?
Weder noch, glauben Sie mir.

Man muß nur wissen, man hat niemals ein Zuhause
und daß man niemals ein Zuhause haben wird.
Und daß man, wenn man einmal sagt: „Ich geh nach Hause“,
sich höchstwahrscheinlich in der Ausdrucksweise irrt.

Meinen Sie, es macht klug?
Meinen Sie, es macht dumm?
Weder noch, glauben Sie mir.

Meinen Sie, man wird laut?
Meinen Sie, man wird stumm?
Weder noch, glauben Sie mir.

Man muß sich nur ein bisserl mehr als andre plagen
und sich nicht leid tun, sonst verliert man die Partie.
Denn ob man klug ist oder dumm ist – man wird sagen:
Sie ist nur klug oder nur dumm, weil sie ist sie.

Meinen Sie, das ist schlimm?
Meinen Sie, das ist gut?
Weder noch, glauben Sie mir.

Meinen Sie, man kriegt Angst?
Meinen Sie, man kriegt Mut?
Weder noch, glauben Sie mir.

Man muß nur denken: Na, was schadet schon das Wandern?
Und man darf weder sich noch andren Leuten grollen.
Denn man muß wissen: Man ist ganz so wie die andern.
Nur daß die andern grade das nicht wissen wollen.

07/02/2008

17 h 10


Il ne fait plus nuit à 17h10. Je n'ai pas eu mon hiver. Alors maintenant j'attends le printemps.

05/02/2008

Ce qui me manque


Sincèrement, j'y croyais. Et ce matin c'est cette pensée qui m'a tirée du lit. Hélas, un constat s'impose : la Butterbrioche, pourtant estampillée "original französisch", même avec un petit drapeau sur l'emballage, ce n'est pas de la brioche. Du pain de mie sucré, à la rigueur. La prochaine fois, direction les galeries Lafayette berlinoises pour acheter de la vraie brioche à 6 euros le paquet? (hum, quand j'aurai trouvé du travail?)

Pour l'instant, j'ajoute la brioche "française" à la liste des choses qui me manquent ici :
- le blé type Ebly pour faire des supers salades feta-tomate-concombre
- le fromage! oui, oui, il y en a et même au supermarché au coin de chez moi mais pour le prix d'un mini morceau de comté je peux acheter un livre de poche (4,50 euros?)
- des pâtes all dente ou au moins qui ne craquent pas sous la dent - j'ai fini par comprendre qu'il ne servait à rien de les laisser bouillir 15 minutes, rien n'y fait...c'est un mystère...
- la tisane réglisse-menthe (les Allemands semblent préférer les Früchtetee en tout genre, type cassis-fraise-abricot)
- la soupe en brique (jamais trouvée)
- les croûtons pour la soupe (idem)
- les paquets de gateaux -rien à voir avec les rayons francais, ici le choix se limite à 3 ou 4 sortes
- les vraies baguettes de pain, même si c'est cliché
- le sel autrement qu'en paquet en carton (j'en suis à ma troisième boîte renversée)
- les yahourts autre que les maxi pots aux fruits...


Et un peu moins futile : la presse! Même si on peut trouver le Monde presque partout (grande différence entre le marchand de journaux de Kreuzberg qui le fait payer au prix français et les boutiques du métro Alexanderplatz qui le vendent à 2 euros...), pour Libé ça devient déjà plus difficile, ne parlons même pas des magazines (Elle : 4,20euros, Le Nouvel Obs : 4,70).