21/02/2009

ja, ich kann


Berlin sous la neige le 18 février. L'année dernière
ici

Un vrai hiver.

Pendant ce temps-là, le documentaire avance lentement mais sûrement, et l'Allemagne invente la politique-réalité. "Ich kann Kanzler" cherche la remplaçante d'Angela Merckel; à la clé : un mois de salaire de chancelier et un stage au Parlement. Yahou.

24/11/2008

Les choses que je préfère

Pouvoir boire une bière au cinéma, aller prendre le métro à Kottbussertor pour acheter un ticket à demi utilisé et à moitié prix, le nom des rues, la foule du mardi et du vendredi au marché turc, constater que la ville a déjà changé depuis mon arrivée, avoir l'impression d'en avoir encore pour un petit bout de temps.

Et les premières neiges.

20/08/2008

Selbstgespräche

Bonjour! Contrairement aux apparences, ce blog n'est pas mort.

Pour reprendre en douceur, la bande-annonce d'un petit film de circonstance



Un call-center quelque part en Allemagne, des employés frustrés, un chef dépassé par des objectifs impossibles à atteindre et la menace d'une délocalisation.
Le film ne marquera certainement pas les esprits et n'échappe pas à quelques clichés, son originalité réside dans son sujet : centre d'appels, ton univers impitoyable...
Un regret : que le film choisisse de suivre les personnages plutôt que de rester enfermé dans cette salle aux murs gris.

Bientôt : des nouvelles de Berlin...

09/06/2008

Ma capitale des champs



Lübars est un vieux village du quartier de Reinickendorf, à l'Ouest de Berlin.
A Lübars, on se croirait un peu revenu au temps des dimanches en famille, de la promenade dans le petit village joli du coin, de l'envie de cueillir des épis de blés, de les jeter au dessus du pont et d'attendre de les voir passer portés par le courant.


A Lübars, on voit les HLM de la ville depuis les champs mais on n'entend que les chevaux qui font la renommée du village.


A Lübars, on est encore à Berlin.


Conclusion : Berlin, c'est (vraiment) bien, on peut y faire de la poésie bucolique. Pour un peu, j'ajouterais (attention parenthèse familiale) : "comme la campagne est vaste"...









16/05/2008

Immer wieder Mai


J'hésite toujours quand on me demande depuis combien de temps je suis là. Je dis 6 mois et ca en fait 3 de plus, et nous sommes déjà en mai, et le printemps, cette fois, est vraiment arrivé. Sur ma rive, le petit pont est devenu un bar à ciel ouvert, c'est vrai que les terrasses sont bondées..

Je n'ai (presque) rien vu du 1er mai, puisque j'ai enfin trouvé un (vrai) job où l'on travaille aussi les jours fériés. Je passe de nouveau mes journées au téléphone, ce n'est pas vraiment ce que je voulais faire à Berlin, mais après avoir tenté de vivre sans argent, il a bien fallu que je me rende compte que ce n'est pas possible. Pour l'instant, je mets donc les activités non-rénumérées de côté... Bref, je prends le train pour Potsdam tous les jours et je n'ai toujours pas vu le Schloss Sans-souci! D'ailleurs je déteste Potsdam, qui fait petite ville bourgeoise (et moche) et me donne envie de sauter dans le Regional bahn pour être à Berlin le plus vite possible...

Là où je travaille, nous sommes peut-être 150 de toutes les nationalités ou presque, et je suis étonnée à chaque fois d'entendre le pourquoi du comment de la venue à Berlin. Mais en ce moment, on a vraiment l'impression, avec le soleil, avec les parcs du week-end, avec les odeurs de barbecue et les biergarten les pieds dans le sable, que c'est la ville idéale. Peut-être bien...

Au "Docteur Pong", à Prenzlauerberg, je m'attendais, après en avoir beaucoup entendu parler, à trouver un bar. C'est simplement une grande pièce avec une table de ping pong au milieu, et on peut s'assoir sur les fauteuils alt-modisch pendant deux heures sans rien commander. C'est drôle de continuer à avoir ces bouffées d'atmosphère typiquement berlinoise, de retrouver quelque chose de ce que l'on avait imaginé.

Dans la Rigaerstrasse, un Hausprojekt a ouvert ses portes récemment, alors que dans la Schreiner une autre maison se vide. Une sorte de salon de thé, où a lieu ce week-end des soirées bretonnes, avec galettes et fest-noz. Même si en se baladant dans Friedrichshain, on ne peut pas ne pas remarquer que la tendance est au ravalement de facade plutôt qu'aux nouveaux lieux autogérés, c'est toujours possible. Et peut-être que c'est ca le plus important.

Allo, oui, j'écoute.