J'ai enfin réussi ce soir à me connecter à Internet depuis le wifi d'un voisin. Ca fonctionnait mais ca rappelait un peu le temps où l'on entendait le numéro de téléphone avec des horribles larsens et le bruit irritant du bip bip de l'échec de la connexion.
Je suis revenue dans mon internetcafé préféré.
Je n'ai pas la patience d'attendre le chargement des pages, de redémarrer mon portable toutes les 10 minutes, d'attendre que la connexion soit à peu près stable.
Ici aussi, je voudrais que tout soit plus rapide. Une sorte de mode sans échec.
Je voudrais avoir plein d'amis sans prendre la peine d'essayer de rencontrer du monde. Je voudrais me sentir bien sans prendre le temps de réfléchir un peu à ce que je veux. Je voudrais qu'on me fasse confiance sans avoir fait mes preuves.
Alors que je ne suis sûrement pas partie à 1000 km de tout sans être consciente et donc vouloir, au moins un peu, me retrouver toute seule. Pour de bon. Sans espérer que ce serait profitable, voir utile. Sans me dire que j'allais en profiter, justement, pour faire un peu le ménage, pas dans mes amis, mais juste en moi.
Et je suis là. Et je ne peux pas dire que je suis décue. Et je ne peux pas dire que c'est plus difficile que je ne le pensais (ca serait même plutôt le contraire).
Tout va bien, en fait...Ce qui me manque, c'est juste un peu de patience. Ca tombe bien, au fond, j'ai envie de prendre mon temps, de regarder un peu passer les choses, et de pouvoir les respirer (marre de collectionner les débuts...et les fins).
Non?
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